• Chapitre 2

    - Et excuse toi, où tu aura affaire à moi! On a pas idée de se mettre à cinq contre un! Tu te crois fort? Mais c'est pas une attitude de gagnant, ça! 

    Yann, le petit garçon blond aux yeux bleus va serrer la main de mon frère. Il s'excuse doucement.

     - C'est bien, là on dirai un grand garçon. Pourquoi tu as fait ça?

    - Pour montrer à Eilee comme je suis fort...

     Il rougit. C'est mignon. Je m'accroupis près de lui.

     - Tu sais, à mon avis, et je suis une fille, Eilee n'a pas besoin de ça pour être impressionnée. Tu es très mignon! Tu devrai aller lui parler. Stevy, on y va! Au revoir Yann!

    Il nous fait un petit signe de la main. Steven me rattrape, et on rentre. Je caresse les cheveux bleus de mon frère. Nous sommes les seuls de la famille à avoir les yeux vairons, et fières. C'est vrai que c'est assez rare, c'est pour ça que j'ai été étonnée de voir que Lysandre aussi avait les yeux vairons. 

    - Papa! On est rentrés!

    Je rentre dans le salon. Mon père me regarde avec un grand sourire. 

     - Ma chérie, bonne nouvelle! J'ai eu une augmentation, et j'ai monté d'un grade.

     - Euh... Tu étais déjà chef de service!

    - Oui. Maintenant je suis chef d'entreprise.

     - Pardon?!

    - Le patron est mort hier à l'hôpital, suite à la gangraine. Et il se trouve qu'il me lègue son entreprise. 

     - Mais... Papa, c'est génial! Enfin, c'est triste pour lui, je veux dire...

    - J'ai bien compris.

     Il a un sourire triste. Je sais qu'il était ami avec son patron.  Personellement, je ne l'aimais pas du tout. 

    Steven me rejoinds dans la cuisine, avec son sourire angélique. Je lève les yeux au ciel.

    - Qu'est ce que tu vas me demander, cette fois?

     Il rigole. Il a toujours la même attitude de petit garçon parfait quand il veux obtenir quelque chose, ce sale gosse. Mais il est vraiment trop mignon.

    - Brook, tu peux faire des crêpes?

     - Stevy! Je t'ai déjà dis que j'allais faire des pankakes ce soir!

    - T'es parfaite, Brooklynn Brennan de mon coeur!

     Regardez moi ce sale gosse! Il est vraiment trop fort. Plus tard il sera un tombeur.

    - Brook, c'est une entreprise de quoi qu'il va diriger, papa?

     - Steven Brennan de mon coeur, tu devrais savoir que ton père va diriger une grande entreprise de vêtements Américaine. 

     - Ca... Ca veut dire qu'on va devoir encore déménager?!

     - Non mon coeur. Ca veut dire que papa va gérer son entreprise d'ici, via internet et son téléphone. Il va gagner beaucoup d'argent, et il sera très occupé, donc il faudra être gentils avec lui.

     - Dis, Brook, elle est où maman?

     Je serre les dents. Comment expliquer à un enfant de six ans que sa mère est partie avec un autre homme, jeune, beau et fortuné, et que c'est pour ça que nous avons déménagé?

     - Je n'ai pas envie de parler d'elle, Steven.

     - Pourquoi? Pourquoi papa et toi vous avez l'air tristes quand je parle d'elle? Pourquoi elle est pas là? Pourquoi elle...

     - J'ai dis que je ne voulais pas parler de cette garce, Steven! C'est compris? Fiche moi la paix! Sache qu'Amy Brennan est une mère et une épouse indigne, et que je ne veux plus jamais la revoir! Je...

     Je m'interomps. Je n'aurai pas dû m'énerver comme ça. Steven à les yeux grands ouverts, et les larmes commencent à monter. Je m'agenouille et le prends dans mes bras.

    - Oh, Stevy, pardon... Je n'aurai pas dû crier. Arrête de pleurer. Viens, je vais te mettre "Les sorciers de Waverly Place", tu sais, avec Alex, Justin et Arper. 

     Je l'emmène et lui met sa série. Puis je vais dans ma chambre et m'affale sur mon lit.

    " Gotta find a way, to find a way, when I'm here,..." [NDA: Territorial Pissings, Nirvana]

    - Allô? Qui c'est?

     - Brooklynn?

     - Raccroche ce téléphone, Amy.

    - Brooklynn, chérie, je...

     - C'est Brook! Brooklynn c'est atroce! Et je ne veux pas te parler.

    - Chérie, Je suis désolée...

     - Moi aussi. Je suis désolée, Amy, que tu sois une mère et une épouse indigne. Maintenant, sors de ma vie. Tu n'es rien. Adieu.

    Je raccroche le téléphone, et tire un trait sur ma mère...

     


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